Les doutes occupent la place que vous leur laissez
Commençons par une vérité : les doutes sont normaux. Tout le monde doute. Même (et surtout) ceux qui réussissent. Le doute est dans la nature humaine. C’est un système de protection ».
La clé pour réussir est de ne pas laisser le doute prendre la place de l’action.
Car c’est là son objectif : vous empêcher d’agir car il POURRAIT y avoir un danger. Il pourrait…
Mais il se pourrait bien que TOUT SE PASSE BIEN.
Et même si tout ne se passe pas bien, vous pensez que vous serez incapable de trouver des solutions ?
Voyons, bien sûr que si ! Vous avez la capacité de vous adapter et de trouver des solutions aux problèmes qui se présentent.
Le doute met en évidence vos problèmes seulement mais vous n’êtes pas ce doute. Vous êtes une personne qui ressent du doute mais qui est capable de trouver des solutions aux problèmes potentiels que met en évidence le doute.
D’ailleurs, faites un petit exercice au quotidien : démontrez que vos doutes sont la plupart du temps irrationnels et infondés. Pour cela, écrivez un doute que vous avez. Passez à l’action et analysez le résultat que vous avez obtenu. Alors ? Le doute a-t-il raison ?
Les doutes prennent de l’ampleur quand nous croyons en eux. Croire en une peur ou un doute nous pousse à ne rien tenter de nouveau et à rester empêtrés dans les doutes, à ruminer, à avoir des regrets,…
Considérez les doutes comme ce qu’ils sont souvent : des fake news.
Et dites-vous que quoi qu’il arrive, vous saurez réagir. Parce que ce n’est pas la première fois (ni la dernière fois) qu’un doute essaiera de vous décourager. Ils sont un peu trop protecteurs…
Le doute peut prendre un autre visage aussi via les relations qui critiquent ce que vous entreprenez, vous souhaitent un « bon courage » lourd de sous-entendus, vous confient que « eux n’auraient pas pu le faire »,… Ok, ils sont dans leurs doutes et vous le transmettent…à moins que vous ne représentiez tout ce qu’ils n’osent pas tenter. Alors, ils essaient de pomper votre motivation pour ne pas se sentir décalés et inférieurs. Ok ! vous pouvez alors leur répondre. « J’y vais quand même. Dès que cela aura fonctionné, je t’expliquerai comment faire. » C’est une façon élégante de transformer le doute d’autrui en main tendue avec une vision optimiste. Notez l’utilisation du « dès que » au lieu du « si ». Le « dès que » est une projection optimiste alors que le « si » laisse la place…au doute !
Tous les pionniers ont eu des doutes. Ils ont juste fait preuve d’un peu plus de courage ou d’envie que les autres.
À vous de jouer ! Jouer ? Oui car jouer efface les doutes !