2 questions à se poser pour prendre les bonnes décisions
Deux, c’est le nombre de questions qu’il est nécessaire de se poser pour prendre de bonnes décisions, celles qui nous permettront de répondre à nos besoins et à réussir notre vie. Et la réponse à ces questions est binaire : oui ou non.
C’est ce que nous explique Spencer Johnson par le biais de ce conte initiatique dont le personnage principal est un jeune homme qui participe à une randonnée en compagnie de décideurs du monde entier.
Ce mode de narration astucieux nous permettra de comprendre le processus idéal de prise de décision en :
- distinguant un besoin d’un envie.
- prenant conscience de l’éventail de choix possibles.
- anticipant les évènements à l’aune de l’expérience passée.
- démasquant les illusions.
- écoutant nos émotions et notre intuition.
Une bonne décision est prise lorsqu’on sait écouter son coeur et sa tête.
Quelques extraits du livre :
- Le besoin véritable : Est-ce que je réponds à mon besoin véritable ? Ou à un désir ? Se focaliser sur ses besoins est la seule manière de parvenir à ses fins. Lorsque je m’attache au besoin véritable, j’hésite beaucoup moins et je prends plus vite de meilleures décisions. Il se trouve que nous voulons beaucoup et nous avons besoin de fort peu. Qu’est-ce que je veux faire ? Qu’aurais-je aimé avoir fait ?
- S’informer de ses choix : prendre conscience de l’éventail d’options qui m’échappent encore. Je choisis l’option qui correspond au besoin véritable. S’informer, c’est recueillir des faits et des sentiments. Obtenir une perception claire des choses et de ce que les gens éprouvent. Et si les informations sont fournies par un tiers, je les vérifie par moi-même.
- Anticiper les évènements : Si je fais ceci, qu’est-ce qu’il se produira ? Et ensuite ? Mais encore ? Jusqu’à envisager un dénouement souhaitable. Je n’ai pas de meilleur maître que mes expériences passées. Elle m’enseigneront mieux que quiconque à envisager la réalité et à éviter les illusions. Je ne dois pas me montrer trop sévère avec moi-même. J’ai fait de mon mieux. Désormais j’obtiendrai de meilleurs résultats car je me concentrerai sur le besoin véritable. Je m’informerai de mes possibilités et j’anticiperai l’avenir. Pour juger de la validité des résultats obtenus, je les mesure à l’aune du besoin véritable. Y ai-je enfin répondu ?
- Intégrité : mes mauvaises décisions reposent sur des illusions que je tiens pour vraies. Plus vite je verrai la vérité, plus vite je prendrai une meilleure décision. Pour trouver la vérité, il faut partir à sa recherche. La meilleure décision repose sur une réponse simple dont l’évidence me sautera aux yeux. Pour découvrir la vérité, je dois identifier le mirage que je tiens pour réel. Un oeil extérieur est toujours plus à même de déceler les erreurs que l’on commet. Alors je dois réprimer mon ego et solliciter l’avis de mon entourage. Ensuite je dois mesurer l’écho de leurs remarques en moi.
- Intuition et croyance : faire appel à l’intuition au cours du processus de décision, c’est se prémunir d’erreurs qui pourraient me coûter cher. Je ne prendrai pas de décision sous le coup de la peur car celle-ci est mauvaise conseillère. Si je me remets à une instance supérieure et non en mon égo, ma décision ne sera que meilleure. Je sonde mon coeur. Souvent l’issue d’une décisions reflète ce que nous croyons mériter. Je dois donc croire que je mérite mieux et accorder mes actes à cette croyance.
Sans plus tarder, je vous révèle ces deux questions essentielles à se poser avant chaque décision :
La question cérébrale : Est-ce que je réponds au besoin véritable ? est-ce que je fais mon possible pour m’informer et anticiper les conséquences de mes actes ? Oui ou non ?
La question intime : Mes décisions montrent-elles que je suis honnête vis à vis de moi-même ? que je me fie à mon intuition et que je mérite mieux ? Oui ou non ?
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